Activités physiques pour tous

J'ai découvert la course à pied en arrivant à New York. L'énergie et l'émotion étaient tel que cela m'a donné envie de faire un Marathon. En 2009, je bouclais mon 1er marathon en 4h02.

Sports pratiqués : course à pied, tennis, équitation (Galop 7 - compétition CSO & dressage), Arts Martiaux : Aïkido & Kung Fu, randonnée pédestre, VTT, escalade.

En course à pied (3 à 5 entraînements par semaine) :

- 45min sur 10km

- 1h35 sur 20km

- 3h04 sur 30km (course nature avec 600m de dénivelé +)

- 4h02 sur marathon


Thursday, May 1, 2014

Autoportrait de l'auteur en coureur de fond


Patience, ténacité, persévérance…

De la course à l'écriture, il n'y a qu'une foulée que Murakami nomme la vitalité. Pour s'astreindre à une discipline d'écrivain, l'auteur a vendu son club de jazz, arrêté de fumer, commencé à courir, inlassablement, tous les jours. Journal, essai, éloge de la course à pied, au fil de confidences inédites, Murakami nous livre une méditation lumineuse sur la vie.
« Un traité de sagesse à la japonaise, et c'est aussi la source cachée de l'oeuvre de Murakami, l'homme aux semelles de vent qui dévore les mots et le bitume avec la même fringale. »

André Clavel

C'est grâce à l'activité physique, grâce à la course à pied qu'il dit pouvoir écrire :
« En ce qui me concerne, la plupart des techniques dont je me sers comme romancier proviennent de ce que j'ai appris en courant chaque matin. » Murakami

À ses détracteurs qui ne comprennent pas pourquoi il court 10 kilomètres tous les jours depuis 37 ans, il pourrait répondre que cela a du sens dans sa vie de romancier. L'auteur rend compte de son rapport au sport, depuis qu'il a choisi d'écrire. L’auteur revendique être un auteur « de fond », endurant. Il ne s'agit pas tant d'un éloge de la course à pied, que de constater qu'il est possible pour un être humain d'aller au-delà de la souffrance, de la fatigue et de ses propres limites. Le style de Murakami est ici identique à celui qu'il déploie dans ses romans. Mélange de sagesse, de simplicité et d'observation du monde qui l'entoure. Cet essai se lit comme un roman, avec la course à pied comme personnage, les marathons comme une succession d'actions insensées où la machine humaine obéit ou résiste. Murakami décrit le mécanisme de ses jambes qui refusent parfois de poursuivre le chemin. Cet auteur « coureur » saura séduire les lecteurs par l'humilité et la poésie de son propos.

La majorité des coureurs ordinaires sont avant tout motivés par un but personnel, qui consiste en général à parcourir telle distance en un temps donné. Quand l’athlète réalise ce temps, il (ou elle) a le sentiment d’avoir accompli ce qu’il s’est fixé de faire, et s’il n’y arrive pas, il aura le sentiment d’avoir failli. Même s’il ne parvient pas au temps qu’il espérait atteindre, tant qu’il éprouve la satisfaction d’avoir fait de son mieux – et, éventuellement, d’avoir découvert un aspect significatif de lui-même -, sa course est perçue comme un accomplissement, et il retrouvera ce sentiment positif lors de la compétition suivante. Dans le travail du romancier, la victoire ou la défaite n’ont pas de sens. Peut-être le nombre d’exemplaires vendus, les prix littéraires, les critiques élogieuses sont-ils des critères apparents qui fixent la réussite dans le domaine littéraire, mais rien de tout cela ne compte véritablement. L’essentiel est de savoir si les écrits ont atteint le niveau que l’auteur s’est assigné. Ecrire un roman ou courir un marathon, voilà deux activités qui se ressemblent. Chez les créateurs, il existe une motivation intérieure, une force calme qu’il n’est pas du tout nécessaire de confronter à des critères extérieurs.

C’est ce livre qui m’a donné envie de partager mes 2 passions : courir pour lire !

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